éducation canine

Le mordillement du chiot est normal et nécessaire pour son développement. Il apprend à gérer sa mâchoire, à découvrir le monde (comme un bébé humain qui met tout à sa bouche). La mastication fait également partie des principales activités des chiens, même une fois adulte. Le chien redirigera , suite à notre action  vers autre chose, comme leurs jouets. les solutions pour arrêter le mordillement du chiot Toujours sous le principe : j’ai le bon comportement la récompense s’approche, j’ai le mauvais comportement la récompense s’éloigne……..“je mordille = on ne s’occupe plus de moi” et “je ne mordille pas = on continue à s’occuper de moi” La meilleure réaction à avoir est de l’ignorer et de cesser toute interaction avec lui : Mon chiot mordille : j’arrête aussitôt le jeu ou le câlin et je pars en silence, en l’ignorant totalement (pas un mot, pas un geste, pas un regard). Si vraiment il insiste trop, je quitte calmement la pièce toujours en l’ignorant et j’attends quelques minutes qu’il se calme pour revenir le voir. Les jouets de mastication pour les chiots Un jouet remplace votre main  et le chien est félicité lorsqu’il le mordille. Vous l’aidez ainsi à comprendre que ce sont sur ses jouets qu’il doit se déchaîner, et à rediriger son besoin de mordiller/mâchouiller. N’hésitez pas à acheter des jouets assez durs (toujours en votre présence). Si la redirection ne fonctionne pas, alors c’est que le jouet proposé n’est pas assez attractif. Essayez autre chose, selon les préférences de votre chiot. Le mordillement du chiot et le rôle d’un chien adulte L’inhibition de la morsure et la gestion de la force de la mâchoire est quelque chose que le chiot apprend en côtoyant régulièrement des chiens adultes, matures et équilibrés, au même titre que les codes de communication canine. Il ne faut évidemment pas oublier que le mot d’ordre est patience, patience, patience ! Un chiot est un simple petit bébé, et l’éducation n’est pas une question d’heures mais de mois. Nos enfants mettent parfois des années pour apprendre à dire automatiquement un simple merci, alors soyons indulgents avec nos chiens. Il faut rester cohérent et ne pas changer de méthode tous les deux jours. Lui dire “non” ou le gronder revient à lui porter de l’attention, et un chiot préfère de l’attention négative plutôt que pas d’attention du tout ! Vous allez donc renforcer son comportement. De plus, réagir d’une manière brutale ou stressante ne peut qu’avoir des conséquences négatives sur son équilibre plus tard. Mettez en place les solutions proposées, faites côtoyer à votre chiot des chiens adultes qui lui apprendront à se contrôler (pas d’autres chiots aussi inexpérimentés que lui, qui font la même chose), laissez votre chiot grandir et ce comportement disparaîtra. En cas de difficultés persistantes n’hésitez pas à voir un professionnel pour une ou deux séances. Tant que votre chien est jeune il peut apprendre sans difficulté et parfois l’intervention d’un tiers formé débloque rapidement les situations.

L’apprentissage de la solitude vers l’indépendance du chiot L’apprentissage de la solitude chez le chiot n’est pas inné. Il faudra l’accompagner pas à pas. L’apprentissage de la solitude chez le chiot L’apprentissage de la solitude chez le chiot s’apprend et le mènera vers l’indépendance. Le chiot doit apprendre à supporter les moments où vous n’êtes pas disponible pour lui, et les moments où vous vous absentez. Un apprentissage mal fait peut engendrer du stress. Ce stress peut se matérialiser selon les chiens, par des pleurs ou aboiements, destructions, malpropretés ou encore automutilations.. En votre présence.. Donnez à votre chien suffisamment de vraies activités quotidiennes à partager avec vous : Balades, éducation par le jeux, stimulation mentale… C’est nécessaire à son épanouissement et à la construction de votre relation. C’est aussi une formidable dépense énergétique. Un chien qui dort en votre absence n’aura pas besoin de trouver une autre occupation. Vers l’autonomie du chiot Réservez-lui des moments d’indépendance, d’autonomie. Lorsque vous êtes à la maison, vaquez à vos occupations sans le regarder ou lui parler, ni le laisser vous suivre, ni le papouiller à tout bout de champ. Vous devez partager de vrais moments de partage intense avec votre chien. Pour les autres moments, ceux où vous faites autre chose, vous devez l’aider à devenir autonome en ne le regardant et ne lui parlant pas sans arrêt. Quelques exercices N’hésitez pas à fermer les portes entre vous dès que possible. C’est une partie essentielle du travail. Pour de très courts instants pour démarrer (1/2 seconde au départ) de façon à ce que votre chien sache que lorsqu’une porte se ferme et que vous disparaissez, vous revenez de suite. Vous pourrez augmenter la durée de manière progressive. N’hésitez pas à lui indiquer, juste avant de fermer la porte pour 1/2 seconde, que vous revenez, par un mot ou signe de la main. Ce mot, ou signe, s’il est appris suffisamment progressivement, deviendra rassurant. Des aides pour la solitude Donnez-lui de quoi s’occuper seul. Un chien joue rarement seul, pourtant savoir s’occuper seul, c’est aussi savoir rester seul. Il ne faut pas hésiter à lui donner sa ration de nourriture dans un jouet distributeur, ou étalé sur l’herbe. Lui donner des Kongs farcis, os, jeux à mâcher.. Dans un premier temps sous surveillance pour vérifier que votre chien sache s’y prendre pour les ronger minutieusement et pas se goinfre et risquer l’occlusion. Ne pas lui laisser tout à disposition tout le temps. Lors de vos absences Partez naturellement, avec un état d’esprit serein. Ne quittez pas votre chien comme si vous n’alliez pas le revoir pendant des mois ni en culpabilisant. Que vous utilisiez ou non un signal de départ (« Je reviens », « A tout de suite » ou autre..), mettez le moins d’émotions possible sur vos départs. Pas de câlins ou paroles à n’en plus finir. Sécurisez son environnement. L’apprentissage ne se fait pas en un jour, et il va falloir être patient.

Socialisation du chiot : guider son chiot dans la qualité, mais pas la quantité La socialisation du chiot La socialisation du chiot est un processus qui permet à un individu de s’adapter et de s’intégrer dans son environnement social et de vivre en groupe. Il faut donc guider votre chiot dans la qualité et pas dans la quantité. La socialisation du chiot commence à l’élevage avec la mère, les autres chiens de la meute et les humains. Le principe des 3 fois 7 Rencontrer 7 groupes de population humaine : bébés – enfants – ado – adultes – agées (avec cannes et déambulateurs) – personnes de couleurs – personnes handicapée 7 lieux différents : Marché – vide grenier – gares – sortie d’école – descente de bus – centre ville 7 interactions congénères : Interactions positives débouchant sur le jeu avec des chiens sympas, idéalement de tailles et de robes variées. Attention à ne pas confondre socialisation et immersion.  La socialisation est un processus qui se construit au fils de rencontres, d’observations, d’expériences avec l’autre (chiens, humains, autres…).  L’immersion rend stérile toutes expériences par sa trop grosse abondance d’informations !  Que peut apprendre un jeune chien, non initié à toutes les ressources de communication canine, d’un autre jeune chien, lui-même possédant qu’un répertoire limité en réponse ? La socialisation des chiots n’est pas dans la quantité mais dans la qualité. Utiliser la règle de 3 fois 7 mais toujours avec l’objectif de travailler le chiot (on ne va pas faire les courses) Ne jamais aller en ligne droite si il y a une crainte du chiot on fait des détours pour se rapprocher petit à petit….penser à féliciter et récompenser Si le stress est trop important , on recule , on s’arrête pour que le stress baisse ACTION et OBSERVATIONS Un chien sociable n’est pas un chien « qui veut jouer avec tout le monde », peu importe la réponse en face. Un chien sociable est un chien capable d’observation et d’adaptation.  Pourquoi ne pas apprendre à son chiot à observer un chien au loin, avant de s’en approcher avec politesse.